Alphabets de Georges Pérec
 

Dans Alphabets, chacun des cent soixante seize textes du recueil est un onzain, un poème de onze vers, dont chaque vers a onze lettres. Chaque vers utilise une même série de lettres différentes, quelque chose comme une gamme, dont les permutations produiront le poème selon un principe analogue à celui de la musique sérielle : on ne peut répéter une lettre avant d’avoir épuisé la série. Tous les poèmes ont en commun les dix lettres les plus fréquentes de l’alphabet français ESARTULINOC, la onzième lettre est l’une des seize lettres restantes.

 

 

 

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