Dans
Alphabets, chacun des cent soixante seize
textes du recueil est un onzain, un poème de onze vers, dont chaque
vers a onze lettres. Chaque vers utilise une même série de lettres
différentes, quelque chose comme une gamme, dont les permutations
produiront le poème selon un principe analogue à celui de la musique sérielle :
on ne peut répéter une lettre avant d’avoir épuisé la série. Tous
les poèmes ont en commun les dix lettres les plus fréquentes de
l’alphabet français ESARTULINOC,
la onzième lettre est l’une des seize
lettres restantes.
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