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Sur le Web un matin

 

Sur le web un matin, il brancha son PC
Pour voir si des copains il pourrait rencontrer
Pour jouer à ces jeux qui l'on tant passionné
Son écran et ses yeux plein d'images colorées.

Jouer seul dans son coin, ce plaisir solitaire
Ca l'intéressait moins, ce jeune homme débonnaire
Sa manette de jeux maintenant voulait contrer
Des concurrents affreux sur le web rencontrés.

Il lança sa souris sur un site de joueurs
Espérant y trouver des hommes à la hauteur
Enfin bref, des ennemis qui pourraient l'affronter
En combat singulier et ainsi le combler.

C'est à Age of Empires qu'il voulait s'amuser
Mais il n'y a rien de pire qu'un jeu mal engagé
Il en commença dix, ne les finit jamais.
Changeant sans cesse d'ami toujours insatisfait.

Sur une site tout autre, à Half Life il joua
Incrédule comme l'apôtre, avec perte et fracas,
Ses parties il perdit, d'une balle en plein vol,
Ses héros furent finis, chacun à tour de rôle.

A Midtown Madness, il tenta d'affronter,
Au volant d'une vieille caisse, des pilotes gonflés.
Sa voiture il cassa, à chaque carrefour
Il cria, il pesta, et ne fit qu'un seul tour.

Il cliqua sur l'icone représentant la Croix
Son œil était atone, il ne s'en doutait pas
Il se croyait très fort, et il ne l'était pas
Vraiment il avait tort : il faut rester chez soi.

Jouer en solitaire, ça a parfois du bon
On scroit Schwarzenegger, on passe pas pour un con
Face aux aut'mercenaires qui se lancent vers toi
Dans ces jeux, ces galères, qui sont pas faites pour toi